L’Anglaise et le Duc

Un film étrange et délicieusement suranné alors qu’il ne date que de 2001. Rohmer utilise les premiers procédés techniques numériques pour réaliser ses plans. Il demande à un peintre de réaliser des tableaux de Paris à la manière du XVIIIe s. pour être au plus près de la réalité des lieux qui l’intéressent et filme Les personnages au préalable sur « fond vert ».
Ses acteurs se retrouvent dans des décors « à la Méliès ».
In fine, ce film à valeur historique semble échapper à son créateur pour devenir une sorte d’ovni poétique.
La trame est une histoire vraie inspirée de la correspondance d’une Anglaise (Grace Dalrymple Elliott) vivant à Paris au cœur de la Révolution. Maîtresse du duc d’Orléans (cousin de Louis XVI), elle raconte avec un ton parfois distancié des évènements incroyables tels que la vue de la tête de Mme de Lamballe que les révolutionnaires promènent au bout d’une pique.
Le visionnage de L’Anglaise et le duc, laisse un souvenir mélangé comme un songe.

Portrait de Grace Dalrymple Elliott
par Thomas Gainsborough

One Reply to “L’Anglaise et le Duc”

  1. bon film , avec une atmosphère très particulière , à voir par tous les fans de Rohmer …….. Et les autres aussi

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