Eglise Saint-Jacques de Lunéville – Disparitions inexpliquées, poltergeist…

Episode 2

L’église Saint-Jacques – chef d’œuvre d’architecture baroque dont la première pierre fut posée en 1737 par le duc François de Lorraine et dont les travaux furent achevés en 1751 grâce au roi Stanislas – serait-elle victime d’une sombre malédiction ?

Les premières disparitions « inexpliquées » ont commencé en janvier 2006.

Une vierge en argent de 80 cm (pas petite) et ses deux couronnes (amovibles) serties de pierres précieuses (le tout inscrit au MH) disparaissent mystérieusement sans laisser de traces.
Le curé de la paroisse ne peut que s’en affliger et constater que dans l’armoire où elle était rangée, il n’en subsiste plus que le tissu qui la recouvrait, soigneusement plié.
Probablement le fait d’un esprit malin puisque monsieur le curé est quasi le seul à posséder les clefs de l’église.

Dans la foulée, on constate que plusieurs petites statues ont disparu elles aussi.
Quelques mois plus tard, une statue en pierre de saint Jean-Baptiste de la Salle, mesurant 2 m !, disparue elle aussi du grenier où elle se trouvait, réapparaît subitement au rez de chaussée du presbytère, pour disparaître de nouveau et ne jamais ré apparaître (ne serait-ce pas là un cas typique de poltergeist ?)

Un orgue lui aussi disparaît pour réapparaître et c’est enfin un reliquaire en bois doré et des serrures, datant du XVIIIe siècle, qui sortent du champ terrestre.

Des anges et des pots à feux, faisant partie des éléments d’un autel de la Vierge du XVIIIe, entreposé avant restauration, s’évanouissent également. Les pots à feux reviennent sur Terre (encore un poltergeist) mais les deux anges s’envolent définitivement. Amen !
Qu’est devenu cet autel de la Vierge ?

Dernièrement s’abattait violemment sur le parvis de l’abbatiale, le pied géant de saint Népumocène, sculpture monumentale du sculpteur Guibal, laquelle trônait au sommet de l’une des deux tours.
Sachant que le torse de son acolyte saint Michel, démonté en 2005, n’est toujours pas restauré, il y a de quoi s’inquiéter pour l’église Saint-Jacques !

[photographies] Région nancéienne. Lunéville. Mai 1938, André Zucca (1897-1973)

2 Replies to “Eglise Saint-Jacques de Lunéville – Disparitions inexpliquées, poltergeist…”

  1. A-t-on pensé faire appel à l’exorciste diocésain ?

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