La capitale garde encore de précieux témoignages de celles et ceux, philosophes, artistes et littérateurs qui “refaisaient” le monde dans les salons de Mme Geoffrin, de Mme d’Epinay, ou encore à la Chaumière, atelier-maison du sculpteur Falconet.
Emboitons le pas de Marie-Anne, pour découvrir son immeuble, rue de la Regratière, autrefois rue de La-Femme-sans-Tête, sur l’Île Saint-Louis, ou encore l’entrée de la cour Carrée du Louvre, rue de Rivoli, qui desservait les ateliers de sculpture et de peinture de l’Académie royale.
L’église Saint-Roch conserve des souvenirs rares de cette époque.
Cette église, dont la première pierre fut posée par Louis XIV en 1653, est l’une des plus plus grandes de Paris.
Administrée au XVIIIe s. par le curé Marduel, très bon ami de Falconet, elle comporte, au détour de ses nombreuses chapelles, les chefs-d’œuvre des artistes Jean-Baptiste Lemoyne (I et II), Falconet, Coustou, Huez, Coysevox, Pierre, …
De nombreuses personnalités furent inhumées à Saint-Roch : Mme Geoffrin, la princesse de Conti, Pierre Corneille, Diderot, Molière, Jean de la Fontaine, Bossuet, Fragonard, Alfred de Musset, Maupertuis, etc.
Leurs dépouilles, profanées à la Révolution, reposent sous l’autel de la chapelle de la Vierge, sous la Gloire de Falconet.
Saviez-vous que les angelots de la Gloire de Falconet étaient en porcelaine de Sèvres ? A l’époque, Etienne-Maurice Falconet était directeur des ateliers de modelage de la manufacture de Mme de Pompadour.
Photographies © PFD 2025
Marie-Anne Collot à Paris
