Frère François et Sœur Emilie !

En 1742, Emilie et Voltaire, se prennent d’amitié pour un pauvre moine peintre, appelé frère Macaire, qui vit dans une petite chapelle dans les bois de Doulevent, à 2 km du château de Cirey. Ils lui font restaurer les tableaux et les plafonds du château.
Le pauvre ermite étant menacé de les quitter pour un autre ermitage, Voltaire le recommande aux bontés du duc d’Orléans (propriétaire de la chapelle), dans une lettre très drôle, où il se nomme Frère François, nommant par la même occasion, la marquise du Châtelet, Sœur Emilie…
Les moines, à cette époque, sont dépendants des évêchés, (celui de Toul pour le frère Macaire) et ils sont envoyés à droite à gauche par une espèce de général des ermites (dixit Voltaire). Frère François demande à ce que “Frère Macaire puisse rester dans son petit ermitage parce qu’il ne veut point voyager et que Sœur Emilie serait fort aise qu’il resta dans sa chapelle d’où il viendrait quelquefois travailler de son métier de peintre à Cirey !
Il termine ainsi sa lettre :
“Frère François priera Dieu pour vous avec un grand zèle et très efficace.”
Mémoire d’un marchand de couleur de Doulevant-le-Château qui énumère pigments, essences, et vernis ( ocre, blanc de céruse, terre d’ombre, vermillon, grand or… ) achetés pour la décoration des plafonds de Cirey, peints en 1742 par le frère Macaire.
On retrouve aussi dans les archives un petit billet dans lequel il est écrit :
« donner à un pauvre moine par ordre de madame …”
Article © PFDebert source M. Courbet
Archives fonds du Châtelet photo©PFD ADHM

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