Concordance de temps pour un petit portrait de Mme d’Epinay

Délaissée par un mari volage et dépensier, Mme d’Epinay se console dans les bras du séduisant Louis Dupin de Francueil (futur grand-père de Georges Sand, eh oui, le monde est petit).
Leur liaison dure environ huit ans (1750/1760) et se termine lorsqu’elle apprend que Francueil la trompe avec l’une des maîtresses de son mari (ça ne s’invente pas, et l’histoire est plus cocasse encore, puisque celles-ci sont sœurs et sont surnommées « les deux Roses »).
Mme d’Epinay, humiliée par cette trahison, décrit alors dans ses mémoires, une séparation devenue inévitable.
Elle est au chevet de son amant (Louis Dupin de Francueil), lequel malade et pensant « ne pas en revenir » (mourir), lui dit (en raccourci) :
« je ne veux garder de vous qu’un seul portrait que j’ai peint moi-même… »
Fin de leur histoire d’amour.
Ce portrait, je l’ai posé sur les pages du livre qui raconte cette histoire.
Au dos on peut y lire :
Mme De La Rive d’Epynoy [écrit ainsi alors que le nom est en réalité La Live d’Epinoy]
née Tardieu de Clavelles
[Louise Tardieu d’Esclavelles]
Souvenir de mon séjour
à l’hermitage de
Montmorency
May …
L.D
[Louis Dupin]
Le livre est : Contre-Confessions : Histoire de Madame de Montbrillant par Mme d’Epinay

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