Le suicide de Constance Mayer

Autoportrait

Marie Françoise Constance Mayer La Martinière (1774-1821) est une peintre française active sous la Révolution et la Restauration.
Formée par Joseph Benoît Suvée et Jean Baptiste Greuze, elle expose au Salon pendant 15 ans, avant d’être considérée en 1791 comme « élève », de Pierre Paul Prud’hon (1758-1823) dont elle n’est que la « maîtresse ».
A partir de cette date, toutes ses œuvres sont attribuées à son amant.
En 1821, inquiète de l’attitude de Prud’hon et révoltée par les signatures douteuses qui se multiplient sur ses toiles, elle se tranche la gorge avec le rasoir de celui-ci, dans sa chambre du Musée des artistes, à la Sorbonne.
Tous les dessins, esquisses et peintures, attribués à Prud’hon sont actuellement douteuses, car toute l’œuvre de Constance Mayer reste à ce jour à ré-attribuer. Cela est possible désormais.
Je conseille la lecture de sa biographie très complète sur wikipédia
La Toilette, Le mépris des richesses, Le flambeau de Vénus ou Le rêve du bonheur, exposés au Salon par Constance Mayer sont toujours parfois attribués, malgré l’évidence, à Prud’hon.

Exemple sur ce site qui m’afflige :



Autoportrait de Constance Mayer longtemps attribué à Prud’hon. 
Autoportrait avec son père, Constance Mayer
Le rêve du bonheur, exposé au Salon par Constance Mayer, encore parfois attribué à Prud’hon
Le Repos de Vénus et Cupidon, Constance Mayer
Le flambeau de Vénus, exposé au Salon par Constance Mayer, encore parfois attribué à Prud’hon
Le mépris des richesses, exposé au Salon par Constance Mayer, encore parfois attribué à Prud’hon
Portrait d’Amable Tastu, Constance Mayer
La Toilette, exposé au Salon par Constance Mayer, attribué à Prud’hon
Tombe de Constance Mayer, Père Lachaise, Paris

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