[Atelier d’écritures] Le maquillage en images pour les collégiens lorrains

Langage des mouches et rouge à joues.

Le rouge dont les dames grecques & romaines se coloraient déjà le visage, fait fureur chez les aristocrates au XVIIIe siècle.
Gage de leur rang et de leur fortune, le vermillon n’est pas toujours gage de leur bon goût lorsqu’ils ou elles s’en tartinent allègrement.
« Il n’y a pas long-tems que le beau sexe de ce pays a mis en vogue l’art barbare de se peindre les joues de ce rouge éclatant » (Encyclopédie Diderot)

Emilie du Châtelet n’échappe pas à la règle, et arbore elle aussi un vermillon terrible !

“Cette artificieuse rougeur
Qui supplée au défaut de celle
Que jadis causoit la pudeur.”

Il est difficile de s’affranchir de la tyrannie de la mode !

Histoire du rouge : L’usage du rouge en France fut emprunté aux Italiens sous le règne de Catherine de Médicis. On employait alors le rouge d’Espagne.
Vous pouvez découvrir les recettes de cette pommade ici sur l’Encyclopédie sachant que Le gros rouge est fait de cinabre minéral bien broyé avec l’eau-de-vie & l’urine, & ensuite séché.

Laisser un commentaire