La vérité sur la brouille entre Diderot et Rousseau

– sur fond de trahison affective –
François de Saint-Lambert, dernier amant d’Emilie du Châtelet, se consola bien vite de la mort de la physicienne dans les bras de Sophie d’Houdetot, salonnière et cousine de Mme d’Epinay.
Il la rencontre trois ans plus tard, en 1753, justement chez la célèbre salonnière, en son château de la Chevrette à Montmorency, où il passe avec Diderot d’agréable moments.

Saint-Lambert, amant légitime de Sophie d’Houdetot, sera à l’origine de la brouille définitive entre Diderot et Rousseau. Voila pourquoi :
Lorsque Rousseau vit à la Chevrette, à l’Ermitage, une maison entièrement restaurée pour lui par Mme d’Epinay, il tombe éperdument amoureux de la belle Sophie dont il fait l’héroïne de son ouvrage, Julie ou La Nouvelle Heloïse.
Pensant que son amour est réciproque, il se confie à son ami Diderot, lequel lui conseille vivement d’avouer ses sentiments dans une lettre à Saint-Lambert.
Rousseau n’ayant évidemment pas suivi ce conseil, c’est ainsi que Diderot, persuadé que Saint-Lambert est au courant, fait la gaffe en lui parlant de cet amour unilatéral.
Saint-Lambert se fâche. Rousseau en veut à mort à Diderot.
Et de là découlent des animosités qui gâchent le séjour des philosophes à la Chevrette.
Mme d’Epinay tranche et décide d’en chasser Rousseau.

©PFdebert

La Chevrette à Montmorency
L’Ermitage, rénovée par Mme d’Epinay pour son ami Rousseau

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