La maison hantée – Brrr !

— On signale à Valence-en-Brie (Seine-et-Marne), des phénomènes étranges.
Une maison habitée par M. Lebègue, ancien officier ministériel, par sa femme, par ses deux enfants et enfin par deux bonnes, était déclarée « hantée ».
Le 10 juin 1896, une des bonnes étant à la cave entendit une voix caverneuse l’appeler. La bougie qu’elle tenait s’éteignit au même instant.
« On crut tout d’abord, dit un narrateur, à une mauvaise farce. On fit des recherches ; on ne découvrit personne. La voix ne tarda pas à se faire entendre dans toute la maison. Elle proférait des injures et des menaces. Ni le maire, ni les magistrats du parquet venus pour enquêter, ni le médecin, ni les visiteurs n’échappèrent à ses invectives. »
« Enfin, que désirez-vous ? demanda un jour Mme Lebègue à la « Voix », — Rien que ta mort », lui fut-il répondu.
On transporta Mme Lebègue dans une maison voisine. La « Voix » l’y suivit.
Les vitres de la maison de M. Lebègue avaient été brisées, les meubles dérangés ou renversés.
Des pierres et des sous avaient plu dans la chambre de Mme Lebègue.

[…]Nous donnons ici le portrait de M. l’abbé Schnebelin, qui rendit la tranquillité à la famille Lebègue en perforant à coups d’épée et à coups de fusil les murs, les meubles, les parquets, etc., d’où semblaient sortir les voix.
On accusa tout d’abord M. Lebègue et sa famille de supercherie, mais peu à peu l’opinion se modifia, et bien peu de personnes de Valence-en-Brie mettent aujourd’hui en doute la « hantise » de l’immeuble de M. Lebègue.


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