Peau d’Ane de Sampigny

Sainte-Lucie de Sampigny-sur-Meuse, qui donna son nom à la forêt puis au bois de cerisier dont on faisait de petits objets sculptés*, et bien en fait, c’est PEAU D’ANE !

Cette jeune princesse d’Ecosse, ne supportant plus les séductions de la cour de son père (dixit un texte ancien), préfère fuir la corruption et la débauche de la cour, déguisée en bergère pour se retrouver à… Sampigny !
Oui, vous me direz, pourquoi Sampigny ?, et bien après avoir traversé la France, c’est la crue de la Meuse qui contraint notre Lucie à rester en Austrasie, (on est au VIIe siècle) !
Remarquez qu’elle ne va pas s’y ennuyer à Sampigny, elle s’y fait, direct, un super pote, le laboureur Thiebaud, qui l’embauche comme bergère et qui lui lègue ses terres faute de descendance.
Lucie, reconnaissante, va y élever de ses petites mains, un sanctuaire, qui va par la suite grâce à ses miracles, devenir un pèlerinage, un couvent, d’où les petits objets sculptés, etc…
Il reste de cette « légende » à Sampigny, deux petites chapelles, une fontaine et une Eglise au nom de Ste-Lucie ! Un belle balade en perspective !


* bois de Ste-Lucie, ou bois de Bagard made in Nancy : voir article ici :
La grande bergère assise JF Millet, gravé par son frère Pierre Millet ©gallica

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