Mal aimé, je suis le mal aimé

(Le poète mal aimé avait un frère qui, ironie du sort, s’appelait Claude François…)
Le poète Lorrain Gilbert, (1753-1780) ou “l’enfant poète” est considéré comme un des premiers poètes romantiques.
Le jeune homme lit ses premiers vers dans le salon couru du comte de Lupcourt rue St-Dizier(1)
à Nancy, avant de «monter» à Paris où il va rencontrer un certain succès.
Son œuvre est écourtée par un destin tragique qui a largement contribué à sa renommée au XIXe siècle.
En effet, devenu dément à la suite d’une chute de cheval et souffrant de délire paronoïaque, il meurt à 27 ans en avalant une clef qui reste bloquée dans son œsophage, ses plaintes étant prises pour un nouveau délire, les médecins ne l’opèrent pas, il meurt étouffé…
Sources : Les cahiers Vosgiens, n° 106, éditions Gérard Louis
Le poète malheureux de Gilbert sur gallica
Le poète malheureux sur gallica

 

(1)19 rue St-Dizier, construit par Germain Boffrand et dont la cour centrale accueille actuellement un escalotor qui va vers le néant

One Reply to “Mal aimé, je suis le mal aimé”

  1. […] les beaux jours, Arrive, et d’un coup d’œil embellit la nature. …/… » ZOOM sur Gilbert, Ce jeune poète vosgien au caractère bien trempé est aussi l’un des rares écrivains de son […]

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