En 1814, la chartreuse de Bosserville devient le théâtre d’un terrible drame.
De retour de la campagne victorieuse d’Allemagne, les jeunes soldats de la Grande Armée de Napoléon, épuisés, affamés et à bout de force, sont décimés par la peste et le typhus.
Ils sont isolés dans l’ancien monastère abandonnés de Bosserville, à quelques kilomètres de Nancy.
2000 à 3000 cadavres de soldats Français, Belges, Hollandais, Rhénans, Luxembourgeois, Italiens et Suisses, mais aussi de nombreux prisonniers russes et espagnols, abattus par la maladie, sont jetés dans les étangs des moines du bois Robin, à quelques centaines de mètres de la Chartreuse et renommés les « étangs des morts ».
Les gens du pays disaient que « ces pauvres soldats mouraient comme des mouches et qu’on emportait leurs cadavres sur des chariots, sur lesquels on les entassait. Ces chars, passant par la porte des Morts, étaient dirigés vers l’étang des Morts. »
Article à lire ici :

On acheva de remplir l’étang en 1870…
D’où l’un des premier monument
aux morts (avant 1918) qui est àBosserville.
Triste mais tellement de circonstance en ce bicentenaire.
on en découvre partout !!!
Comme en 1914-18, combien de morts au final : voir le pb du comptage dans “La vie de rien d’autre” de Tavernier.
Combine de cimetière également dans les Vosges remplis de victimes de la guerre de Trente ans
Merci