Pas étonnant que Léopold soit tombé raide dingue, la Craon était une bombe ! Bon, ok elle le faisait marcher sur la tête, et était, semble-t-il, un chouïa capricieuse, mais comment ne pas craquer pour sa petite fossette… ?
Vous pouvez admirer ce portrait de la favorite du duc Léopold, peinte par Pierre Gobert, au Château des Lumières, dans la salle de la livrée au Château, à voir absolument ainsi que le château qui est une pure merveille !
Les Pères jésuites …/… s‘efforçaient de faire croire à l’innocence des rapports du duc Léopold et de Mme de Craon. A les entendre, il n’existait entre eux qu’une pure amitié …/…
Le confesseur de la duchesse Elisabeth-Charlotte, fut chargé …/… de la persuader de cette bienveillante interprétation. Mais la duchesse le reçut de main de maître. Il faut l’entendre raconter elle-même l’incident:
«Mon confesseur s’est donné toutes les peines du monde pour me faire croire qu’il ne se passe pas le moindre mal entre le duc de Lorraine et Mme de Craon. Je lui ai répondu: «Mon Père, tenez ces discours dans votre couvent, à vos moines qui ne voient le monde que par le trou d’une bouteille; mais ne dites jamais ces choses-là aux gens de la cour. Nous savons trop que quand un jeune prince très amoureux est dans une cour où il est le maître, quand il est avec une femme jeune et belle vingt-quatre heures, qu’il n’y est pas pour enfiler des perles, surtout quand le mari se lève et s’en va sitôt que le prince arrive… Ainsi, si vous croyez sauver vos Pères jésuites qui sont les confesseurs, vous vous trompez beaucoup, car tout le monde voit qu’ils tolèrent le double adultère…»
Portrait de la princesse de Craon, 1710, de Pierre Gobert © Château des Lumières, Mme de Beauvau-Craon est la première favorite du duc Léopold.
Article © DR Pascale Fourtier Debert
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[…] rue doit son nom au pont qui traversait la rue pour accéder aux cuisines des appartements de Mme de Beauvau-Craon, favorite de Léopold. Les cuisines étant placées à l’extérieur des appartements en […]
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