La porte de Panpan

Cette porte, tout au bout du quai des Petits-Bosquets à Lunéville, est très probablement celle que Panpan Devaux fit construire pour ouvrir le terrain de sa chartreuse sur le grand canal, afin de “soulager ses jambes malades”. (sic)
Après la mort de Stanislas, en 1767, le lecteur du Roy achète la chartreuse de la marquise de Boufflers, il en fait son havre de paix.
Le poète Lunévillois (ami de Voltaire) vit pendant 12 ans dans sa paisible retraite, qu’il a nommée Montempé, il y écrira de nombreux poèmes à ses amis, sur leur vie commune passée à la cour de Stanislas.
Il fera même marcher son “réseau”, en sollicitant son ami d’enfance, le duc de Choiseul, ministre de Louis XV, pour ouvrir cette porte sur le grand canal ! (ce que la gendarmerie de Lunéville lui avait formellement interdit)


Voici le “Placet” qu’il écrit alors au duc de Choiseul :

“Seigneur, qu’à votre voix tombent les barricades…/…Quelles portes pourraient résister à vos coups ? En est-il de closes pour vous ? Vous ouvrez d’un seul mot celles de la Fortune,…/…A ma maison des champs daignez m’en ouvrir une.”
Source Panpan Devaux, indices Michel Bouard © PFDebert
Photo-montage©PFDebert

One Reply to “La porte de Panpan”

  1. […] Devaux (1712-1796), unanimement surnommé Panpan, est un personnage très attachant de la cour de Lorraine, lorsqu’il y est introduit par Mme […]

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