La mort pour un bout de tissu !

  Les indiennes sont un véritable phénomène de mode au XVIIIe siècle. (Emilie du Châtelet en raffole !) Les élégants et élégantes s’arrachent ses étoffes de coton imprimées qui servaient au départ à emballer les marchandises venues d’Orient. Les indiennes concurrencent les riches étoffes royales et menacent les manufactures, à tel point que le roy […]

Sexy en habit de deuil

Quand le graveur Lorrain Sébastien Leclerc, “As” du burin, lance le défi, “Sexy en habit de deuil”, Christina Cordula peut aller se rhabiller ! Le graveur surdoué, né à Metz en 1637, grave sa première estampe à 7 ans ! (un enfant endormi, en perspective, avec juste quelques petits raccourcis de rien du tout, hem, […]

Ce luxe si nécessaire…

Très avant-gardiste, la marquise du Châtelet avait inventé le crédit à la consommation pour s’acheter toutes sortes d’objets “indispensables“, comme par exemple, un maroquin de cuir rouge, avec une serrure incrustée de diamants, des montres en or, des figurines en porcelaine de saxe ! “Arresté le présent mémoire a la somme de mil livres que je […]

Une riche héritière en vogue à la cour de France !

Connaissez vos l’histoire d’Amélie de Boufflers, héritière de la richissime maréchale de Luxembourg ? Cette petite orpheline (petite cousine de notre Mme de Boufflers Lorraine) est élevée par sa grand-mère qui l’emmène partout avec elle, si bien que la petite fille devient la coqueluche de la cour de France, comme en témoigne ce dessin de […]

Chinées aux Liserons Blancs, gravures de la Galerie des Modes

Avant Vogue, Elle ou Marie claire, la Galerie des modes de 1778 est le tout premier journal de mode illustré, BEN OUI, CA CLAQUE ! La Galerie des modes, suite de gravures accompagnées de textes, publiée par Jacques Esnault et Michel Rapilly est considérée comme un des premiers journaux de mode illustré, avec le Mercure […]

Les trois jupons

Les coquettes du XVIIIe siècle portent sous leur robe trois jupons superposés, (appelés à l’époque jupes). Ces étoffes intermédiaires entre l’apparence et le corps, sont des voiles de l’intime, des draperies coquines, et ces jupes portent chacune un nom, la discrète, la friponne, la secrète. La discrète annonçe la couleur en quelque sorte, et met […]

Une mode inspirée

Tous les grands couturiers se sont inspirés du XVIIIIe siècle, notamment de l’esprit des “fêtes galantes”, ce style de peinture créé par Watteau qui représentait des scènes de courtisans vaquant à leur occupation oisive. En 2014 à Manhattan, un public, (probablement du même acabit que les courtisans peints par Watteau), assistait à un défilé composé […]

Les engageantes

Au XVIIIe siècle, les dentelles aussi se piquent d’être libertines, et les engageantes qui virevoltent de bras en bras ne sont pas de belles dames papillonnantes mais les volants de dentelles et les fines broderies blanches parfois ornées de rubans qui prolongent les manches des robes pendant plus d’un siècle ! Les manches s’arrêtent légèrement […]

Palatine

Au XVIIIe siècle, la palatine est une bande de dentelle, de réseau ou de fourrure, qui se place toujours autour du cou. En filet, en dentelle, en velours et même en fourrure, les coquettes raffolent de la palatine. C’est la princesse Palatine, belle-sœur de Louis XIV (Madame)  et mère de la duchesse de Lorraine Elisabeth-Charlotte, qui […]

“Les faveurs de Mme Imbault à 15 sous…”

Stanislas eut aussi pour maîtresse l’exubérante marquise de la Ferté-Imbault, fille de la célèbre Mme Geoffrin. Lunéville était une étape pour toutes les jolies dames qui revenaient de leurs soins de Plombières, et Mme Imbault y avait été invitée par le roi qui tomba sous son charme peu commun. Il s’en amusait beaucoup, l’appelait “ma […]

Mme de la Ferté-Imbault

Mme de la Ferté-Imbault mariée à 14 ans par sa mère la célèbre Mme Geoffrin au marquis d’Etampes, elle est une maîtresse occasionnelle de Stanislas, (voir article “Les faveurs de Mme d’Imbault à 15 sous“) Elle porte, sur ce portrait de Nattier, un domino, grande cape portée à l’occasion d’un bal masqué. En savoir plus […]